Cesar likes it. Thanks Cesar!

 

Stormcellar
Defiance

Genre musical: Blues, rock, ballades
Label : AUTOPRODUCTION 
Distributeur :https://store.cdbaby.com/artist/
stormcellar

C'est toujours avec fébrilité que j'ouvre les pochettes des albums de Stormcellar groupe australien, qui signe ici, son neuvième opus. Je dois dire, qu'une fois de plus, je ne suis pas déçu. C'est le troisième volet d'un triptyque écrit, produit et enregistré aux States, les deux précédents étant Everywhere Feels Like Home et Kansas City Gold qui tiraient vers le blues roots avec la participation de vétérans locaux du blues. Defiance a été classé numéro UN pour deux mois consécutifs dans les charts Blues and Roots australiens (septembre et octobre) et cette fois-ci, la direction artistique tire plus vers des sons actuels avec une production impeccable et aucun enfermement dans un style particulier, les musiciens laissant libre cours à leur feeling. Du blues bien sûr, et du bon, mais aussi quelques ballades composent les treize titres de ce CD qui débute avec 'Hard Rock' le bien nommé aux riffs bien marqués, suivi par 'Julie' qui accélère avec son accompagnement guitares électrique/acoustique. Il est à noter que la voix de Michael Barry, également harmoniciste n'est jamais en surchauffe, ce garçon ne crie jamais, mais chante... et plutôt bien. Il se fait remplacer par Jo Fitzgerald, la muse de Stormcellar, à la voix éthérée pour le titre 'Like A Stone' et son accompagnement tout en douceur, guitare acoustique, bongos et bugle. La dream team est toujours la même. Michael Barry et Jo Fitzgerald, déjà cités sont entourés de Bill Williams à la basse, Theo Wanders à la batterie, les deux guitaristes étant Michael Rosenthal et Paul Read qui sort assez souvent sa slide comme dans la ballade 'Chase The Dragon' ou l'irrésistible 'Stoppin By' au tempo Rock appuyé par l'harmonica du chanteur. Le sax de Rob Dixon vient se poser sur 'Heavy Weather' au feeling jazz-rock. 'Feels To Win' nous ramène au son psychédélique des années soixante-dix avec une ambiance à la Spirit. Avec le boogie endiablé de 'Colour My World' on retrouve la slide qui glisse sur un tempo bien carré et sans répit ce qui permet au deuxième guitariste d'envoyer quelques bons solos. Le mélodieux 'Go Down Easy' nous rapproche d'une ambiance Floydienne avec des guitares qui s'entremêlent et au-dessus de la mêlée, toujours la voix juste d'un chanteur sensible. Gros son avec guitares torturées pour le Chicago blues 'Moma Don't Mind' qui avance comme un rouleau compresseur. Le dernier titre est une reprise du 'Like A Stone' précité mais avec le groupe au complet sur un tempo reggae. On ne s'ennuie pas une minute avec ce groupe qui sait nous embarquer en douceur dans son monde et je pense que je vais encore pas mal me le poser sur la platine tout au long de cette nouvelle année. Un must.
César